Automne
Dans le chuchotement serein du vent,
Les fiers édifices courbent le dos.
La pluie resserrant cet abject étaux,
Le froid les pénètre cruellement.
Leurs larmes virevoltent dans l’oublis,
Exécutant leurs ultimes ballets.
Si leurs teintes respirent la gaieté,
C’est seulement d’illusion le fruit.
De tout espoir ils semblent abandonnés,
Seuls contre la triste mélancolie.
Ils se laissent ronger par l’ennui,
Survivre est leur unique destinée.
Pourtant une mélodie fait échos,
Comme le cris guilleret d’un enfant.
Tous admirent ce doux événement,
Mais nul ne sait ou niche cet oiseau.
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