Telles des pièces lancées au vent,

Les larmes creusaient leur lit,

Retombant à l'origine de l'élan.

 

Les feuilles du mûrier dansaient

Au rythme de la liberté encore en vie.

 

Dans le jardin une Colombe blessé

Sautillait, suivant les haies dressées.

 

Chantant au creux de ma main,

L'encre survoltant de tendresse

 

~P~

 

Soudain, n'arrivait plus à s'exprimer

Dans l'air il y avait le mystère

Une hécatombe allait arriver

Elle le pressentait

 

Les lauriers, soudains, ont noirci

Malgré le soleil sur fond de ciel bleu

Un oiseau de fer, oiseau maudit

Fond sur les innocents, le feu !

 

Et la Colombe blessée, péniblement, dresse la tête

Un dernier chant s'échappe de son corps meurtri

Et dans ma main, meurt

De tant de douleurs

 

~O~

 

Le feu, les explosions, continuèrent,

Tuèrent des innocents, des murs et le jour tombèrent,

Laissant place au désastre, à une nuit de sciure,

Le soleil était sang grisâtre, le ciel en brisure

 

Mes larmes d'origine redoublèrent,

Les nuages accompagnèrent la douleur funéraire,

Un brouillard de tristesse

M'enveloppa, recouvrit jusqu'à Gaïa,

Gaia meurtrie par ses enfants

Gaia triste pour ses enfants,

Gaia saignant l'équilibre perdu

 

L'hécatombe est arrivée,

La Colombe a trépassé,

Et, avec Elle, la Paix perdue ?

 

L'humanité s'était noircie,

Seul le cristal de l'ultime hymne à la vie

De la colombe raisonnait...

 

~P~

 

Le Temps de la Réflexion est commencé

Les humains de partout dans le monde

Réclament la Paix

Réclament la Colombe !

 

Trop de souffrance

Trop de blessures en leurs âmes

Ils chantent haut la Liberté

 

Les décideurs devront écouter

Des carnages, des tueries, assez !

La Colombe va parler

La Colombe va à nouveau chanter !

 

~O~

 

Envers et pour tous,

Le chant de l'Amour !

Le sentez-vous entrer et sortir de vous ?

En choeur elle va faire raisonner

Son vol de l'inspiration de la Paix des jours

À l'expiration du don de l'Amour,

D'elle naîtra la lumière en chaque coeur

 

Déjà de son cristal elle boit mes larmes,

M'enveloppe d'une aura de bonheur,

Mais j'encre trop de maux de moi,

A l'égard de sa force éternelle, pâles mots,

Chut ! Toumdoum... Allez, chut ! Toumdoum... Silence !

En soupir de vie, écoutons sa science...

 

Le cœur de la colombe : " ... Oh! Peuple de l'Amour,

 

~P~

 

Écoute mon chant

Écoute en ton cœur ces mots de sagesse !

 

Vis l'instant présent

Déguste chaque moment

Regarde avec tes yeux abstraits

Les yeux de l'âme

Tous ceux qui t'entourent

Tout ce qui t'entoure !

 

Aime les tiens comme si tu n'allais plus les revoir

Porte attention à la rosée, à la fleur, à l'oiseau

Apprécie de vivre ces instants, c'est ton devoir

Pour que l'Amour imprègne en toi son sceau ! "

 

~O~

 

Après une éternité d'oraison,

Se relança le souffle de la passion...

 

.. Toum, Toumdoum, de son chant

Avez-vous aussi senti ses vibrations,

Une aura de paix vous envahir ?

 

En mon for intérieur, elle avait inspiré

Quelques "maux" que j'eus envie de crier :

 

" Au ciel, coeurons à l'or un nouvel élan,

la renaissance de la Colombe, une vision

D'espoir pour les jours à venir,

Une reconstruction au présent

 

Et même si encore longtemps ancré dans l'encre

 

Ne pouvant oublier les âmes innocentes

Lacérées à chaque guerre,

Remplissons de joie les antres béants !

Écoutons les murmures de la terre !

Et, donnons-nous la main... "

 

Déjà, dans le jardin

 

~P~

 

La Colombe s'envolait

Après quelques hésitations

Un dernier regard sur le genre humain

Sachant avoir accompli sa mission

Mais, se demandait-elle

" Qu'en sera-t-il des demains ? "

Et disparut à l'Horizon

 

~O~

 

Poésie à quatre mains de Ode et Pascal ©

 

 

 

 

" Trois grâces et une colombe " de Hérodote ©

 

~ Musique de Antonin Dvorak par John Cowles ~

 

 

 

 

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