Insomnie,

 

Milles martèlements incessants me refusent,

L'accès aux bras sereins de Morphée le paisible.

Suffocant à l'ombre d'une lune diffuse;

Je succombe aux caprices d'un morne invisible.

 

Mon crâne bourdonne de pensées funestes,

Tiraillé par la lourde charge du passé.

Les regrets sont l'ultime butin qu'il me reste,

D'une existence qui se désire oubliée.

 

L'oppressante chaleur des cruels souvenirs,

Transcrit la réelle confusion du malheur.

Déchirements nocturnes font ainsi souffrir,

Mon pitoyable cœur embrumé d'aigreurs.

 

Je m'étouffe dans tous les gouffres du futur,

Cherchant vainement un sens à ma triste vie.

Je m'engouffre dans de sombres caricatures,

Les sarcasmes m'accablent en cette horrible nuit.

 

 

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