Insomnie
En un simple soir embrumé de réflexions,
La lune pointe et dissipe mon attention.
Morphée semble rejeter ma douce présence,
En ma tête, les pensées font leur effervescence.
Les tic-tac incessants me rappellent ainsi,
Que d'un tendre sommeil vraiment je me languis.
Des martèlements déchirants dans mes tympans,
Nés d'une Ame fatiguée, d'un cœur trop aimant.
Je virevolte sans fin sous la couverture,
Impatiente toujours, et l'insomnie perdure.
J'observe les heures et ne puis point m'empêcher,
De penser à celui qui me fait espérer.
Quand dans un souffle j'accède enfin aux doux rêves,
Ce n'est pour mon corps qu'une bien trop courte trêve.
Car je le sais que dans quelques infimes heures,
Il me le faudra, retourner aux durs labeurs.
Quand la grimaçante mélodie retentit,
Je sens que cette succincte nuit est finie.
Un sourire fixé sur mes lèvres figées,
Le bonheur, il le faut, en tous temps respirer.