La raison qui s’en va, l’espoir qui persiste,

Insiste pour être toujours là

Le temps fluide monotone, goutte à goutte

Remords incessants, insensés, d’avoir un jour osé penser

Au besoin pressent, de passer de l’été à l’automne.

Livre ouvert sur la vie, lignes interlignes

Lettres majuscules, idées minuscules,

Lettre attachées pour des pensées dispersées,

Pour celui qui saura lire entre les lignes.

Tout va, vient comme un refrain mélancolique

Incertain, promesses, prouesses, ivresse, force

Intense, faiblesse, douleur atroce, marée haute, marée basse,

On finit par en avoir marre, noyé avec nos illusions au fond d’une marre.

Lumière intense, bruit en instance

Silence vous dérangez les morts, taisez nous

Quand vous parlez, dans vos regards

Vous n’avez droit qu’a ce qui est sombre, ombre

Ecoutez tout ce qui est sourd

Devoir supporter ce temps lourd

Lourd de nuages, de pleurs et de pluie

Le poids de son corps et de nuits

Source de vie , de cris , de révolte, enfants déchirés

Cœurs brisés, soupirs arrachés, honneur volé

Humour noir, humeur grise, faible espoir,

Forte méprise, insuffisance rénale, indifférence totale, devant l’hiver glaciale.

Tremblement de terre, volcan de mystère, tempête de colère, que fait on quand on peut rien faire ?

Comment agit on quand on a les mains liées, l’âme en acier et le cœur en verre?

 

 

 

 

nakabnadia@yahoo.fr

 

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