Absence
Je pleure dans le lointain,
Car tu ne reviendras pas.
Et ton souffle et tes mains
Ne frôleront plus mes draps.
Je crie, je couine et je tombe
Comme la morte de l’oubli
Qui surgit de sa tombe,
Et gémit, seule en son lit.
Je suis là, triste sans toi
Courbée sous ta cruauté.
La mort dort sous mon toit,
Par mes sanglots allaitée.
Ta tendresse était un leur
Pour me soumettre sans fin.
Je me noie sous mes pleurs
Regrettant ma vie enfin.
Vois ce sang qui coule là
Je t’en fais le présent.
Mon corps est vide et las
Car je suis morte à présent.
jeudi 7 février 2002