Sur les sentiers brûlants aux confins du Sahara,
Les dunes de sable blond s'étirent à l'infini,
Et dans notre oasis, les palmiers ont l'aura
D'un soleil oranger sur le seuil de la nuit.

Poussé par ses angoisses, mon esprit vagabond
Trouvait un refuge dans la solitude.
Et dans ses errances, assoiffé, moribond,
Tu l'as rasséréné de tes certitudes.

Ô ! Tu m'offris ton âme, ta vision du monde,
Tu me pris par la main, d'un geste symbolique,
M'emmenas observer si la terre est ronde,
Voyager avec toi dans les éthers limbiques.

Pour être ta Muse et faire vivre ta toile,
J'ai trempé ma plume dans l'encre de tes yeux,
L'ardent Feu Sacré, compagnon des étoiles,
Je l'ai ravi pour toi au Crépuscule des Dieux !

Et mes mots sont émus sur ce blanc parchemin,
Imaginant tes doigts qui créent une image,
Cherchant la lumière pour tracer le chemin
D'un habile pinceau sur les traits d'un visage.

A mon ami Mohamed El Aoumari

Lundi 20 mai 2002.


© Cecile VERHAEVER

 

 

 

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