il écrivait ce qu'il voyait
il aimait le vrai
c'était un solitaire
mais un vivant, sur terre
Mais un jour pas ordinaire
il a perdu le goût de se taire
il a tellement souffert
que maintenant, il fait grève.
il tournait ses poèmes en dérision
parce que c'était sa passion
il jouait avec les mots
comme il savait le faire
il écrivait, de tout, par terre
sur une feuille, un papier ordinaire
il avait toujours un stylo pour le faire
c'était son rêve, son fair-play
mais un jour, par ordinaire
il a décidé, de faire un arrêt
a cause d'un amour salutaire
une infante qu'il avait vu naître
il s'est laissé mourir par terre
il avait, tout pour plaire
mais il est mort derrière
ses amis, et ses confrères
a cause, mais c'est ça qu'il voulait.
le 21 janvier 2003
© Patricia
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