Fée protectrice
Dans le froid, les larmes et le sang,
Mon cœur regrette cette flamme
Qui a dans l’aube emplit mon âme
De quiétude, au rayons charmants.
Dans le noir je n’attend plus qu’elle,
Comme une issue à ce tunnel.
Je pleure sa cruelle absence
En restant lasse et sans défenses .
Elle
Est là
En mes bras
Si douce et belle
Que mes sentiments
Se bouleversent d’Amour
Puis j’accomplis le serment
De la conserver pour toujours.
J’aspire alors un air divin,
Ayant retrouvé mon vaccin
Contre les craintes de la nuit
Et cette flamme en mes yeux luit.
Je me recouche paisiblement,
Sortie de ce cauchemar d’enfant.
Et ses ailes me réchauffant,
Je suis vierge de tourments.
Mardi 12 février 2002