Grande est la souffrance des coeurs solitaires
Seuls devant la grande cheminée
Devant ce grand feu presque mort.
Qui saura souffler sur cette petite flamme
Qui ne veut pas mourir
Et qui voudrait grandir
Qui sera le sauveur de cette petite flamme
De ce petit bout de femme
Qui aime la chaleur
Des flammes dansantes, incandescentes
Virevoltantes et chaudes.
Milles rêves au fond des yeux
Quelles mains sauront réchauffer ses épaules
Faire luire un soleil levant au fond de ses yeux
La faire se relever, ne pas rester blottie
Lui rouvrir le coeur... comme bourgeon devient fleur

Où es-tu mon Azur, mon Océan, mon Aventure
Mon poète, ma muse,
Mon idole, mon coeur pur... ?
Joues-tu de la guitare
Par un soir de repos
Près d'un feu de gitan
Où tes chants montent au ciel...
Te promènes-tu dans les calanques
Regard perdu à l'infini
Ou cherches-tu des violettes
Jolies petites fleurs secrètes.
Je passerais ma vie à écrire
De beaux poèmes qui ne servent à rien
©
JOY

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