Et voici... L'ange de ma vie...
Celui qui hante mes nuits...
Celui pour qui mon coeur crie
Celui qui vit à travers mes rêves et mes envies.
Celui qui poursuit et envahit
Tous mes silences nocturnes sans aucun répit.
Celui qui pénètre mon âme et mon coeur
Rempli de frayeurs et de douleurs.
Depuis son départ, depuis son silence.
L'ange de ma souffrance.
Celui qui de mon amour est né
Celui que j'ai crée
Dans mon subconscient
Dans mon âme d'enfant
Celui qui peuple mes rêves les plus fous
Mes rêves les plus doux.
Pour disparaître au petit matin
Me laissant pleine de chagrin.
Il est partit, il me fuit ...
J'ai hâte de le retrouver cette nuit
Je voudrais me forcer à dormir
Pour de nouveau le découvrir.
Dans mon esprit, je le cherche, je l'imagine.
Avec le pinceau de mon coeur, je le dessine.
J'essaye de peindre son visage
Une image divine trop sage,
Invisible, imperceptible...
Mais le coq chante pour annoncer le jour !
Plus de lune et plus d'étoiles dans ce ciel, un nouveau jour.
J'ai froid, à peine épanouie, je suis la fragile fleur
Qui sort de son sommeil, j'ai soif, j'ai peur et je meurs
Sans eau, sans lumière et sans amour
Vite il me faut un abri à contre-jour
Pour éviter ce soleil qui brille et me sourit.
Je m'échappe et m'enfuis.
Apeurée loin de ses rayons trop chauds...
Et m'agenouille à terre, les yeux mi-clos...
Le miracle se produit, je revis...
Je resplendit, je suis sauvé, j'ai réussis !
Sa silhouette apparaît
Mais elle s'efface et disparaît...
Je m'enivre de cette vision trop hâtive !
Il n'y a pas de visage ! Pas d'message.
Une ombre dans la pénombre sans âge !
Seul le contour de sa silhouette légère et muette.
Je m'imprime de ce mirage.
Avec désespoir, j'enrage
Sans trace, il s'est évanouie.
Je hais le jour ! Je le maudis !
Et je bénis mes tendres nuits.
Dans une dernière tentative,
Je ferme les paupières très fort, attentive et naïve.
Des milliers d'étoiles argentées m'éblouissent dans le noir
Elles naissent de mon esprit qui délire pour le voir.
Une auréole se dessine autour de son corps
Je devine son odeur, ce parfum délicat encore...
C'est un ange ! c'est lui,
L'ange de mes nuits.
Ce ne peut être que lui, celui que j'aime
Celui qui m'aime et qui veut que je devienne sienne.
Ma main impatiente se tend...
Je le perd, il se défend.
Je l'espère dans mes nuits magiques, je l'attend...
Cristal fragile comme ce rêve
Qui à l'orée du jour s'achève
Le jour il demande une trêve
Alors je me résigne pour le retrouver cette nuit en rêve.
Attirée irrésistiblement par cet ange.
L'ange de mes nuits,
l'amour de ma vie
Qui est absent
Toujours présent
l'ange de mes nuits...
A ce soir chéri... Je t'aime.
Écrit un jour de janvier 2002
©
Tite Fleurbleue
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