Alors que dans le ciel les diamants célestes veillent,
Dans la rue j'entrerêve les âmes qui sommeillent.
Sur un arbre, au chant du vent, les feuilles dansent,
Valsent avec les lueurs bleutées de l'astre du rêveur.

Comme si l'automne était déjà tombée, la nuit glacée
Et les embruns du passé m'emmènent en une errance
Saisonnale... en l'élan de la branche, telle une douceur, 
S'insinue les murmures, en voyage je vais les accompagner...

Et je vois effleurer le sol, le tapis de la saison,
Echancrures sortirent la poussière de son immobilité,
J'hume et je m'exhorte, je vois les nuages à l’horizon
Danser avec la lune, les étoiles en un battement s'embraser.

Puis j'entre dans le lieu où ombre et lumière se côtoient,
Le lieu où chacun se cherche, se trouve ou se perd,
Le lieu hors saison, où les pensées se font tantôt orage,
Tantôt brise, tantôt pluie saline, tantôt soleil en émoi.

Je songe alors à la tristesse, cette grande misère
Du coeur qui mine soeur, parents amis et inconnus,
Aux vies qui suivent leur cours pour au détour de virages
Y trouver, déterrer, y plonger, d'espoir, que leurs rues
Enrobera, gravera, peuplera, d'océans de joies intenses...

Alors que dans le ciel les diamants célestes veillent,
Dans la rue j'entrerêve les âmes qui sommeillent.
Sur un arbre, au chant du vent, les feuilles dansent,
Valsent avec les lueurs bleutées de l'astre des merveilles.


© Pascal Lamachère

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