Quand le pâle soleil de septembre
Descend se coucher à l'horizon,
Inondant de ses paillettes d'ambre
Un coin du ciel gris de nos corons,

D'autres souvenirs s'éveillent alors,
Où la complainte nostalgique
De la mer dans un ciel de pourpre et d'or
Nous murmurait des mots magiques.

Je revis ce sentiment merveilleux
Emanant de la tiédeur de la nuit,
De la douceur veloutée de tes yeux,
Du parfum des jasmins épanouis.

Te souviens-tu de ces frissons troublants
Dont la brise au souffle léger
Enveloppait nos deux corps tremblants
Dans les effluves des orangers ?

Le regard perdu dans les étoiles,
Une triste langueur me pénètre,
Mes yeux humides, parfois, se voilent
En évoquant ce doux bien-être.

 

Le 07/09/1988.


© Cecile VERHAEVER

 

 

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