L’AMANTE
Il existe des moments fous..
Peuplés de phantasmes,
Quand on ne sait plus du tout
Si cette lumière sensuelle et blême
Naît d’un soleil d’Asgard
Ou d’une lune païenne.
Il s’agit plus sûrement d’une flamme,
Brûlant mes entrailles, mon âme,
Ma raison et mes sens !
Elle m’abandonne, pantelant et hagard,
Epuisé de vainement refouler
Maintes déferlantes de désirs insensés,
Ecumantes de cheveux roux,
Roulant en cascades
Sur des draps soyeux et humides !
Ici, ma folie pourrait exploser d’amour,
Epancher sa soif jusqu’au néant !
Ah madame ! Je m’enivrerais de vous !
Encore et encore et toujours... toujours !
Ah ! Pouvoir ainsi m’étendre
Dans ce linceul de baisers tendres,
Doux comme des pétales ;
En parsemer ce corps joliment nu
Suffocant de fièvre et de râles…
Pour ressusciter éternellement
En cette alcôve de féminin absolu !!!
© Corticchiato JF
djfcorti@free.fr
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