Le
Paradis Noir
Tel une liqueur
A l'absinthe,
Fourvoie nos sens,
Ecorche les lèvres insipides,
Qui à présent ont le goût de sang.
Fines gouttes ternies
Par les vapeurs taciturnes,
D'une coupe emplie.
La sombre Végétation
Du fils de Zeus et Sémélé;
Dionysos au regard mélancolique
Epouse comme la brise
(Qui) enchante l'Oubli;
Le feu qui crépite
Au coeur de cette coupe
Filigrane,
Où la perle d'ébène se languit.
Le Paradis Noir aux portes
De cristal;
Chrysalide aux portes
Adamantines,
Laisse s'échapper comme la rose
Se berce à l'aube claire,
L'antre des Enfers tournoyants.
© Poème de Dorine R.
Envoyé par Seraphim : freeskysun@wanadoo.fr
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