Envolée
d'âme solitaire
L'âme solitaire des pierres figées,
Dans le vide se fait la grisaille errante.
Elle était devenue, zéphyr à soi oublié,
Statue tournée vers les suintantes
Chimères mortuaires du grand soleil,
Silence inutile pesant au coeur
« Les liens se nouent et s'érodent,
L'illusion des miroirs n'est merveille
Que dans les cieux trop rêveurs
Qui se fourvoient et se taraudent »
Ainsi le temps a amené le réveille,
Dans des rivières toutes en fleur
Salines, sans cependant toucher
Au vert, et en dévoilant même le jour
En avançant par pas sans tergiverser
Sur les empruntes des obscurs sourds,
Elle est enfin arrivée sur les rivages
Où s'entendent les bleus de l'aube arriver
Elle hume la paix et lit les présages
Dans les tourbillons d'écume mordorés,
Profite de ces instants au clivage,
Se baigne dans la source et songe au « notre ».
Une étincelle et l'âme solitaire des pierres de nuages,
S'envolera au céleste pour être d'une étoile l'autre.
écrit pour l'atelier
de http://www.auquotidien.ca
© Pascal Lamachère
p.h.l.31@hotmail.fr
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