© 2000 Bruce DeBoer
Je
t'aime, je t'aime
Te voilà en ma couche
Beauté efflanquées
En attirance de la communion
De nos chairs incandescentes
Je te regarde tanguer
Grand voilier aux mers de la passion
Invitantes aux démons de mes envies
Du piédestal de ta beauté
Succube de péchés à consommer
Tu invites ma lourde laideur
À s’allonger sur tes douceurs
Et à m’imprégner de tes parfums
Incendiaires de toutes pensées
Et sur l’île de ton corps
J’explore les vallées profondes
Et les Éverest inconquis
Et d’une main aveugle et experte
Je lis le moindre grain de ton satin
Qui suinte de désir pour l’épave
Et va d’itinéraires improvisés
Choir sur le mont de chair
Qui gîte entre tes cuisses
Et tu tangues, tu tangues
Avant de mouiller
Cette pluie en mouillure
Effluves de tes humidités
Qui gouttent sur ma langue curieuse
Ce nectar digne des plus divins démons
Pour assouvir ma soif
De tes intérieurs sublimes
Comment ne pas t’adorer
Créature infernale
Et t’aimer pour toujours.
Fleurs du Mal
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