Froid
Froid au corps, sens l'air inhospitalité,
Cherche du coeur, envie de crier,
D'hurler, contenue... le parterre est gelé,
Les cieux dans l'ombre restent figés.
Froid parcourt l'intérieur, attends
La dissipation du brouillard salin,
Sans esprits rongent le sang,
Chaleur, renferment le dédain.
Froid, visiteur passager, ritournelle
De la mélancolie, petit à petit
La laisse filer, s'évaporer le fiel,
Evasive, son emprise ralentie.
Froid, l'antre s'ouvre pour écouter
Les murmures de l'univers, le cri
S'est consumé sans s'être jeté
Sur les berges du silence, sans bris.
Froid, les nuages fleurent gris,
Un abri pour mauvaises augures,
Passeront avec l'intempérie,
Les cents pas sans envergure.
Froid, né et meurt sans être,
Seulement lorsqu'il se ronge,
L'immobilité et bond se font naître,
S'y trouve toi, le chaud du songe...
© Pascal Lamachère
p.h.l.31@hotmail.fr
Envoyer cette page à un(e) ami(e)
Envoyer un
poème pour parution
Mettre le poème du jour sur votre site
Archive poèmes du jour
00033964
textes des auteurs protégés