Soupire ensoleillé dans la roseraie



Rien à signaler avait soupiré les roses
A l'ombre de tous les murs cristallins.

De son poste immobile, en hypnose
Devant feu la fleur et ses crins,
Pourpre sondait l'ère du temps,
Ses pétales de soie en pamoison.

Rien à signaler soupirait la saison
Encor dans la fragrance airain.

De son poste enraciné, au seuil
Du midi, l'orage sentait venir
Blanche, mais sur le chemin
Les cailloux restaient au deuil.

Rien à signaler d'un demi sourire
Ont soupiré les roses en choeur.

Le vent commençait à fleurer
Les épines, portant avec lui
La mélopée, la faim du coeur
De Rouge, vibrant l'armure dorée.

Rien à signaler au fond du puits,
Soupirent aux parois les clapotis.

Les herbes se serrent tout contre
Le sol, flirtant avec les pieds
De Roseline qui se lie d'amitié
Avec le silence que bonds montrent.

Rien à signaler ne soupirera
Plus la Rose coulée dans la passion.

A l'heure où les astres s'en vont
Dansés par l'embrasure des cieux,
Le jardinier revient avec le soleil pieux
Du prince, espérant arroser du frisson.



© Pascal Lamachère
p.h.l.31@hotmail.fr

 

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