Autour de moi, un monde



Le 17 février 2004
Lettre au vent


Lointain horizon, doux souffle léger,

Je suis là, je suis seule parmi cette foule. Autour de moi, le souffle du vents a cessé, la marche du temps s’est terminée et la terre a stoppé son rond infini. Je suis entourée d’enfants, petits, bruns, tous différents. Je les regarde, rire, sourire et pleurer. Ils s’amusent, s’admirent, se haïssent. Ils ont perdu la notion de solitude, de mélancolie et d’amertume. Je vis dans leur monde sans le partager, je crie sur les ondes, sans jamais m’entendre ni même comprendre... D’ailleurs, il n’y a rien à comprendre dans cet écrit, seulement à savourer la douceur de ses mots qui se fait violence et son incompréhension qui s’est faite dense.

Mon jeu favoris : écrire ma vie. Alors, suis-je maîtresse de mon destin où prisonnière du GAME OVER qui s’affiche ? Pourquoi, ai-je cette vision de moi-même ? Je suis un pantin, ma plume m’empoisonne et guide ma main qui, tendrement relate les pensées de son maître, mon cœur. Déjà une quinzaine de lignes en plus qui s’abandonneront au souffle du vent et qui voleront comme les feuilles en plein Automne. L’Automne, un paysage brun, une pastel orange ou l’huile rouge... Ce mot m’attendrit l’esprit... Je suis une de ses feuilles morte qui tombent en sa période. Je suis morte, pourtant, je suis là . drôle comparaison, idéale évasion ou impossible raison. Je m’inspire, m’expire. Je prends conscience de ce que je suis : un être, une fille, une adolescente de quatorze ans, l’enfant d’une mère... Je suis donc normale, mais j’hésite... J’ai cette conviction d’être différente, de n’avoir pas la même ombre qui se dessine au soleil....

Soudain, je me retourne, je suis seule, parmi ces gens qui m’indiffèrent et là, je comprends que ma richesse, est d’écouter mon cœur, sans ne jamais porter jugement. Il y en a si peu qui réfléchissent et trop qui font refléter une fausse image d’eux! Ces gens là, ce ne sont pas moi, et moi je suis autre que ceux là. Je resterais donc seule pour rester humble et incomprise mais, dans mes écrits qui te sont destinés, à toi, le vent, seul bruit du vrai silence, je ferai un duo avec mon coeur.

Mathilde, un murmure de poussière, sur un nuage de vérité



© Gaudry Mathilde
mat.gaudry@tiscali.fr

 

 

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