L'éveil
A l’heure où le silence de la nuit qui s’achève
Se peuple lentement des bruissements de l’aurore
A l’heure où des couleurs se fondent dans tes rêves
Et diluent les échos d’un songe qui dure encore
Tes paupières encore lourdes lentement se soulèvent
Et tes yeux embués sont empreints de douceur
Dans la pénombre tiède qui abritait tes rêves
Tu regardes le ciel en écoutant ton cœur
A l’horizon voilé du petit matin blême
Scintille une lueur qui n’a pas son pareil
Dans la lumière naissante de ce pâle soleil
Le sourire de tes yeux se pare de reflets d’or
Et la voix de mon cœur en caressant ton corps
Murmure doucement, très doucement : je t’aime
© Swift
hmuller@caramail.com
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