Réveil
chaotique
Au petit matin, alors que des cheveux
De feu la fleur s’infiltraient
Par les fentes du mur de bois,
Sur le tapis blanc oscillaient des cieux.
Le souffle du corps coupé
Etait à l’écoute, avec torpeur, sans lois
D’échos, sentit surgir de nulle part
Celui d’autre, plus agité.
« Non ! créature du seuil du réveil,
Tu n’es qu’une chimère sans phare »
Cri, silencieux, Cœur raisonné.
« Non ! Je ne suis l’ombre de ton sommeil,
Tu ne crains rien par l’âme éthérée »
Semble rétorquer l’intrusion.
Membres contre volonté sont figés.
Tente de bouger l’âme en scission,
Elle assourdie le monde et reprend chaire.
Soulagé, je retrouve la lumière.
Au petit matin, alors que les cheveux
De feu la fleur se déversaient
L’histoire courait à travers cieux :
Par peur, fée gardienne aurait été reboutée.
© Pascal Lamachère
p.h.l.31@hotmail.fr
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