Schéol.
Ite final de la grand' messe.
Brouillard gris du petit matin,
avec sa chape de tristesse.
Cimetière de la Toussaint
Oh ! Silence !... Crie ta douleur
en fleurs d’amour et de prières,
et chrysanthèmes de couleurs,
posées en vase sur les pierres.
Larmes, messages de douleur,
de mon amour en contre-jour
dans l’au-delà en contrecœur ;
Maudit naufrage de mon amour.
Amour expirant sous la terre.
Mes larmes roulent sur la stèle.
Je me sens seul dans ce cimetière,
d’un calme, austère et éternel
Ton nom gravé en lettres d’or,
est tout ce qui reste de toi.
Tu n’étais pas pour ce décor.
Tu es partie pour « l’autrefois. »
Vois ! Comme je clame ma souffrance.
Hier ! Tu étais de moi même,
Aujourd’hui je suis dans l’errance.
Que peut faire pour moi ce poème.
Pourra-t-il apaiser ma peine ?
Pourquoi maudite destinée
me frappes-tu d’un anathème ?
Je ne faisais que de t’aimer.
Je m’éloigne de toi dans l’allée
Je sens le froid de l’automne.
Mes pas crissent sur le gravier
comme une scie monotone.
© Tolliac
tolliac1@tiscali.fr
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