Indifférence
La solitude est mortelle, comme un long fleuve calme,
Parcourant mes entrailles, jusqu'au plus profond de mon âme,
Me blessant en me laissant une amère déception,
Ah, vestiges de ma peine et de mes mornes chansons.
Quelles louanges au ciel devrais-je donc implorer,
Pour que la douleur d'un sourire me soit accordée ?
Ma vie comme une vague est condamné à s'échouer,
Sur un récif de ton corps, au mien étranger.
L'amertume me gagne, plus rien n'atténue ma colère,
Pourtant je voudrais retrouver, paix, à mes yeux si chère,
Tes paroles me souillent d'un sentiment de vengeance,
Ne comprends-tu pas ma peine, et l'appel que je te lance ?
Mon coeur, par ton indifférence se retrouve meurtrit,
Dans les catacombes de mon corps, fatigué, sans vie,
Apporte moi, juste une fois, un torrent de chaleur,
Pour effacer tes dires, ceux de mes pleurs et ma douleur.
© Florence
noisette_flo@hotmail.com
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