LES GRANDS SENTIMENTS.
Je ne voudrais pas t’effrayer,
Te parler de grands sentiments,
Ni même, par là, te tromper
En racontant un boniment.
Souvent je me pose question
De ce que pour toi, je ressens.
Certes, une agréable sensation
Comme un plaisir arborescent.
Ils furent ces ombres dans les cavernes
Anonymes danseuses sur les pierres,
Pour matelots, filles des tavernes,
L’orgue vibrant de leurs prières.
Ils s’en vinrent du plus haut du ciel
De l’émotion de l’univers ;
Avec les yeux d’un arc-en-ciel
Et de cette grâce qu’on vénère.
Sur qu’il m’en faudrait autant
Comme ce discours d’Adam et
Ève
En contenait assurément,
Pour que tu m’offres aujourd’hui, la fève.
Si forts, sans
supériorité,
Toujours, ils nous traitent en vainqueurs
Pourvu qu’on en use sans tricher :
Ils créent les mots du bonheur.
Je ne voudrais pas t’effrayer,
Te jouer l’air des grands sentiments ;
Sache qu’ils viennent toujours enflammer
De désirs, l’âme des vieux amants.
© Pierre WATTEBLED 27 février 2007
pierre.wattebled@cegetel.net
Pour envoyer cette page à un(e) ami(e) - Cliquez ici
Pour
envoyer un
poème pour parution - Cliquez ici
Pour
mettre le poème du jour sur votre site - Cliquez ici
Liste
des sites qui ont mis le service gratuit en place ici
Archive poèmes du jour ici
Recevoir
les poèmes du jour par mail
(newsletter tous les 15 jours ou par mois selon)
00033964
textes des auteurs protégés
<