© 2000 Bruce DeBoer
Douleur
assassine
Dans les murs de mon coeur
Dans un silence ravageur,
Explose une douleur
Assassine d'un bonheur,
Comme une traînée de poudre
Incessante elle se retourne.
Ô ! Diable foudre,
Tu tournes, tournes...
Le mal s'est répandu,
Des cris assourdissants
Emprisonné dans l'élan
Immobile... une place, une rue,
Des salines aveuglées,
S'étalent des cieux discrètement.
Ô ! Ange gardien du chant,
D'un battement paysage refait !
Tant... se sont accumulées,
Tant d'incompréhensions voilées,
Je voudrais de l'aube le murmure,
L'or du sourire s'envoler à ton rivage,
Je voudrais que l'infâme, l'échancrure
Disparaisse, effacer un passage.
Ô ! Douleur assassine,
Tu noircies les tableaux...
S'allonge une colombe au bord du ruisseau,
Ricoche quelques pierres souvenirs, dessine
Dans l'air le rêve... l'ombre de sa fée d'étoile
Arrive, d'une baguette soutire des dédales...
Soupire de songe qui ne dure qu'avec aile,
Dégoulinant, revient, retonne l'orage...
Ô ! Douleur, passe et détruit ton message,
Qu'après la pluie le gris fonde en arc-en-ciel !
© Pascal Lamachère
p.h.l.31@hotmail.fr
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