Le linceul de l’été



Il n'est Temps de changer, mais tout est déréglé...
Les feuilles sont jaunies par la pluie de crins d'or,
Elles tombent sur le sol, plombés par la chaleur.

Le lac est un miroir où vont se refléter
Les ombres charnelles, la morsure en essor
S’y insinue, s’y fond, contamine le cœur
De notre terre, enclin à puiser la source.

Il n’est Temps de mourir, mais toute évaporée,
La douleur trop forte délibère avec corps
De la faune et flore, le feu fait la course.

Brise trouble la vue, mirage est déterré,
Une flamme en éteint d’autres, forge un tombeau
De cendres, recouvre linceul, pour s’essouffler
Dans les bras courageux des chevaliers de l’eau.

Il n’est Temps de partir, le jour n’est éternel,
L’espace laisse place aux ombres enluminées,
Après le crépuscule, elles offrent une trêve.

Le lac est une glace où vont offrir leurs ailes
Célestes les filantes, et si vous « écoutez »
La saison déchaînée, sentez ! passionnée sève,
Voyez ! la rougeâtre, homélie murmurer.

Il n’est temps de dormir, l’au-delà attendra,
Mais le glas de l’été est bien trop acéré,
Trame un drôle d’automne, aux tempétueux draps…

 

© Pascal Lamachère

p.h.l.31@hotmail.fr

 

 

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