© 2000 Bruce DeBoer
Mabilé
Je suis un bateau sans capitaine, Paris sans sa Tour Eifel
Je me suis abandonné aux illuminations de tes regards
Les nuages pleurent à ma place, larmes qui tombent du ciel
Et glissent sur mes joues, je gis sur le trottoir
Je me déteste de t'aimer, de t'adorer,de te louer
Je t'en donnerai ma vie,au point de ne plus exister
Que mon existence ne vaut plus rien sans toi,c'est triste
Aurais tu pris mon âme? Car je ne me sens plus vivre
Où sont mes mots,mon langage,mon coeur? Où est mon coeur?
Où sont les rimes de ce poème? Tout est bouleversé en moi
La vie est-elle encore en vie? Mes mots sont mes larmes
Je pleurs mes écrits, ici
Tu piétines mon coeur dès que je te vois,ton regard m'assassine
Je me débat dans une mer de mélancolie,prend des tasses de Spleen
Je me noie dans les méandres de tes yeux,la souffrance est terrible
Je ne peux te parler, mais cela me sauverait-il ?
Je n'ai pas la force de te parler
J'en hurles au plus profond de mes entrailles
C'est d'une tristesse accablante
Je suis conscient de t'aimer à plus que la folie
Tu es mon ange et mon démon
Je me nourris de ta présence et tu me hante en retour
C'est un dilemme et une tragédie tout court
Mabilé je t'aime
© Thomas
iversen@caramail.com
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