Alysus
Tyur
La lumière oblique se dressait
Face à son visage,
Marchant tel un mirage;
Mon esprit
Retînt son attention.
Ne cédant
A mes aspirations fantasques,
Je ne pus en blâmer
Le masque,
D'un froid qui glaça jusqu'à
Mes paupières,
La vue d'un amour éphémère.
L'amant austère
Me crucifia lentement.
Bleu de prusse était mon sang,
Une implosion atomique,
Qui n'avait rien d'orgasmique.
Le corps fébrile s'écroula,
Et au loin me mena.
Les lèvres décousues,
Laissaient échapper des nuées
De projection astrale;
Dessinant des nébuleuses
Au teint pâle,
L'odeur charnelle brise
Le silence,
Et le masque dévoile,
La sombre mascarade.
D'une union hybride
Et livide.
© Seraphim
freeskysun@wanadoo.fr
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