Alysus Tyur



La lumière oblique se dressait
Face à son visage,
Marchant tel un mirage;
Mon esprit
Retînt son attention.
Ne cédant
A mes aspirations fantasques,
Je ne pus en blâmer
Le masque,
D'un froid qui glaça jusqu'à
Mes paupières,
La vue d'un amour éphémère.
L'amant austère
Me crucifia lentement.
Bleu de prusse était mon sang,
Une implosion atomique,
Qui n'avait rien d'orgasmique.
Le corps fébrile s'écroula,
Et au loin me mena.
Les lèvres décousues,
Laissaient échapper des nuées
De projection astrale;
Dessinant des nébuleuses
Au teint pâle,
L'odeur charnelle brise
Le silence,
Et le masque dévoile,
La sombre mascarade.
D'une union hybride
Et livide.

 

© Seraphim
freeskysun@wanadoo.fr

 

 

Envoyer cette page à un(e) ami(e)

Envoyer un poème pour parution

Mettre le poème du jour sur votre site

Archive poèmes du jour

 



© 2000 Bruce DeBoer


00033964
textes des auteurs protégés

 

 

 


Membre de ClickFR, Reseau francophone Paie-Par-Click

Hit-Parade Positionnement et Statistiques Gratuites

<Classement de sites - Inscrivez le vôtre! L'ABC du Gratuit...Pour trouver les meilleurs sites gratuit de l'Internet !!!

Planete-Virtuelle