Partie
Soufflée par un blizzard que nul n'avait prévu
La flamme s'est éteinte et tu t'en es allée.
Le logis silencieux que tu n'arpentes plus
Ne renvoie que l'écho de mes sanglots muets.
Ton absence me hante tel un spectre éthéré
Que j'étreins chaque soir en mes bras inutiles.
Des bonheurs endormis rejaillissant par mille
Souvenirs de jadis obsèdent mes pensées.
Mon regard embué embrasse des tableaux
Où couchée sur la toile s'impose ton image,
Un sourire éclairant ton merveilleux visage
Et tes yeux soucieux prisonniers d'une photo.
La douce symphonie de ta voix apaisante
Laisse place au silence entre les quatre murs
Du théâtre feutré qu'est mon âme souffrante
Où l'orchestre a joué sa dernière mesure.
Les douleurs du monde par tous partagées
Résonnent à l'unisson de mon cœur meurtri,
Qui en manque de toi, refuse d'accepter
Que notre vie à deux se termine ici.
© B.
vdemaret@nordnet.fr
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