Le terminus



A l'heure où la ville s'éveille
je pars, le cerveau en désordre, le coeur troublé.
A l'heure où sortent les abeilles.
je m' en vois, je n'ai plus de gaieté.

Traversant les villes, traversant les campagnes.
Je marche sans penser au repos.
Mon coeur n'a plus de hargne.
Il a mal au dos.

Longue marche paisible et solitaire
pour se rapprocher de la belle bleue.
Peux-tu noyer mes soucis et mon coeur malheureux?
Emporte moi je veux quitter cette terre.



© Nicolas Cotten
nicolascotten2002@yahoo.fr

 

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