Le
Buveur
Des tables, aux arbres découpés flottent
Dans l’atmosphère lourde, loin des parasites
Leurs moulures merveilleuses sourdent grotesques.
Toujours à courir à perdre haleine, presque idiots,
De longs amis éclaboussent de leur joli sang
Les vastes avenues du monde sans miel.
Ecrasés sur la surface veinée, les grands oiseaux
De poussière laissent à la dérive leurs verres.
Voilà qui demande, pour les finir, à s’infléchir
Tel un vieillard à la ramure trop lourde.
Quand la rondeur du monde me reviendra en mémoire.
Quand mon captif intérieur mourra aviné,
Les yeux fermés à mi-hauteur des rêves éveillés,
Couché sur un nuage , apaisé de rouges caresses
Alors, dans les volatiles rayons solaires, je sombrerai.
© joel Kerdraon
jolkero@tiscali.fr
Pour envoyer cette page à un(e) ami(e) - Cliquez ici
Pour
envoyer un
poème pour parution - Cliquez ici
Pour
mettre le poème du jour sur votre site - Cliquez ici
Liste
des sites qui ont mis le service gratuit en place ici
Archive poèmes du jour ici
Recevoir
les poèmes du jour par mail
(newsletter tous les 15 jours ou par mois selon)
00033964
textes des auteurs protégés
<
poème du jour coeur romantique (poèmes, poésie sous le signe du romantisme, de poètes du monde entier)