© 2000 Bruce DeBoer
Je
suis celui qui est ! (Ex. 3:14)
Découvrant la beauté au sein de la nature,
qui prodigue ses bienfaits depuis le premier jour.
Qui multiplie les êtres par des plaisirs d’amour.
L’homme pour son esprit cherche une nourriture.
La mer immense, les cieux insondables, la terre,
et tout ce qu’ils renferment et lui sont nécessaires,
sont-ils fruits du hasard créés dans l’univers ?
Doit-il s’agenouiller devant ces grands mystères
face aux statues d’argile, de bois ou de pierre,
qu’il aurait façonné lui-même de ses mains ?
Qui n’auraient de visage que celui des humains
et ne seront jamais que morceaux de matière. (Jér. 2 : 27 et 28)
Les yeux levés au ciel ou baissés vers la terre ;
vers le soleil levant ou quand le jour décline,
il cherche dans le vent la présence divine.
Elle est dans la douceur et l’amour de sa mère.
Elle est la volonté, le courage de son père.
L’enfant qui vient de naître et le chant de l’oiseau.
Les rides de l’aïeul penché sur un berceau.
L’éternité, le temps et l’instant éphémère.
Elle est dans le jardin, les fleurs printanières
qui recouvrent le sol d’une riche parure.
Le blond des champs de blé, et le vert des pâtures.
L’humble foi en son cœur lorsqu’il fait sa prière.
A celui qui est !
© Caillot
tolliac1@tiscali.fr
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