Ta
jeune mère vient de mourir
Ses berceuses te faisaient dormir
Tes cris ne l'éveillent après mourir
Elle te berçait pour que tu t'apaises
Ne te tords, ta mère dort à l'aise
Sa douce main caressait les tiennes
A genoux, fais le baisement de la reine
Vous a séparés, la mort cruelle
Ici, personne n'est plus fort qu'elle
Son sein était bien paisible et sûr
Comme la terre de sépulture
Ta mère veillait jusqu'au matin
Ne se souciant que de ton destin
N'ayant jamais pleuré pour ta mère
A quoi ça sert, quand elle est sous terre?
Tu devrais lui dire: Je t'adore
Avant que n'arrive cette mort
La seule femme t'aimant toujours
Dont tu n'oublieras jamais l'amour
Neuf mois d'attente pour ta naissance
N'attends plus, sa vie ne recommence
Elle regardait tes paupières closes
Ne t'éclosent, celles qui reposent
© WAHID
mochta144@hotmail.com
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