La
lumière suffit pour que l'ombre menace …
Quand une étoile meurt au tombeau froid des yeux,
Se lèvent les soleils de la mélancolie.
Le verre et la ciguë, on boit jusqu'à la lie
Et soudain, on est vieux.
Que pleuvent les pétales des roses en larmes,
Quand ma Muse agonise au jardin des chagrins !
L'amour, une belle plante : le bonheur est son grain,
Qui meurt dans le jour parme.
Allumez, allumez, tous les feux de vos cœurs,
Balises de détresse au grand vent des humeurs !
Et sur la mer, courez, mais sans jamais de pause
Car sinon, vous mourrez, noyé dans l'océan
Des pleurs, aux yeux éteints, où votre aimée repose…
Ne cessez de chérir, vous n'avez pas le temps :
La lumière suffit pour que l'ombre nous passe.
2003
Théo (Marrin Serre)
marin_serre@yahoo.fr
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