© 2000 Bruce DeBoer
A MA DULCINEE 2
Mon amour tant désiré,
Entre quatre murs blancs serrés,
Voilà que je m’isole pour te chanter ;
Je chante nuits et jours en t’écrivant,
Comme un vaillant artisan
Qui travaille brave au gré du vent ;
Qui travaille un bijou d’or,
Car nous sommes unis par le sort
Du destin qui me verra point pêché,
Infidèle, car t’étant dévoué.
Je me demande comment te le prouver,
Car tu sais, ma destinée,
Que je suis à toi, ma dulcinée !
Je te chante, oh princesse éclairante ;
Viens à présent redresser ma pente.
J’ai encore pensé à toi,
Et je t’ai vue une nouvelle fois.
Je n’hésiterais à violer la loi,
Car c’est à toi que je le dois.
Viens avant que je ne me noie
Dans de vagues espoirs en toi, pour toi.
Tes finesses d’altière sénégalaise
Chauffant mes feux tel des braises;
J’espère bien que ces peines
Ne resteront point vaines,
Pour m’éloigner de ma chère reine.
Tes robes de soie et de laine
M’indiquent en toi une âme saine.
Ton teint étincelant te lueurs
Unit à jamais nos coeurs.
Viens au secours de mon spleen,
Pour me montrer ta peau fine.
Je me languis pour être à tes côtés,
Pour admirer ta beauté.
L’amour que je te chante n’est point frêle ;
C’est celui de Hugo, de Cabrel !
Ne m’abandonne point dans cette nuit.
Sois la blanche lueur qui me suit,
Car de partout, je suis nui.
Ne demeure point le temps qui fuit,
De maléfices et vices induit.
Sois la corde qui me tire de ce puits,
Ranime ma destinée tienne,
Mène moi aux jardins d’Eden,
Guide mes pas vers les grands apôtres,
Et vivons-y le bonheur nôtre ;
Clos aujourd’hui les bouches bavardes,
Qui chantent mon malheur, nasillardes
Sache que ma fin sera t’écrivant,
Car ma vie est en tes yeux blancs.
Ton nez et ta bouche si tendres
Suffisent bien a m’éprendre.
Tes cheveux en tresses africaines
Me rappellent ton agréable haleine
Et éveilleraient bien Verlaine
Ils m’emportent dans de sombres extases
Et endorment ma pensée rase.
Tu m’habite et m’anime partout
Car tu demeure a jamais mon tout
J’arriverai a cueillir le haut ciel
Pour tes lèvres tel miel
Oh princesse des plaines et des mers
Habite ma vie sur terre
Ta fine démarche altière
Mêlée a tes franches manières
M’emportent souvent dans l’au-delà
Ou je pense a toi las
Oh ma tendre et belle aimée
Fais de moi un être animé
La blancheur de tes dents
Est le bonheur de mon cœur
Et le rythme de ton sang,
Une pensée a mon cœur
Tu es l’incarnation de mon âme sœur
Car j’ai tant besoin de ta chaleur
Couvre moi de bonheur éternel
Confie moi ton corps frêle
Que j’immunise cette splendide beauté
Des violences qui couvres notre principauté
Je rêve jours et nuits de ta splendeur
Qui me tourmente à chaque heure
Je me sens tellement seul
Que dans mes rêves je t’accueille
L’humour qui habite ton être
Associe au parfum de tes lettres
A ta beauté inégalable
A ton âme si aimable
Font de moi un orphelin que tu guides
Prêt a s’engouffrer dans le vide
Laisse moi donc ton cœur si précieux
Que je meurs dans le silence de tes cheveux
Ta voix tel flûte consolatrice
Me détourne des plus vagues vices
Ton corps tendre et frileux
N’est pas tout ce que je veux
Ton âme est l’amour de ma vie
Et ton sourire me fait t’aimer a vie
Tes lèvres fraîches et si tendres
Se reflètent a ton cœur tendre
Par tes yeux je vois mon destin
Bleui par la tendresse de tes mains
Si je ne cesse de te tourner autour
C’est pour te prouver mon amour
Par tes yeux incarnant le bonheur
Tu occupes tout mon cœur
Ta douce image glissée en moi
Me rapproche un peu, plus de toi
Je te consolerai dans la nuit
Car partout ou je suis tu me suis
J’ai même envie de mourir
Car loin de toi je ne fais que souffrir
Mes oreilles n’entendent nulle voix
Quand mon cœur est en toi
Le malheur duquel tu m’éloigne
Fait que partout tu me joignes
Ta peau luisante et brillante
Partout ou je suis me hante
Tu m’accompagne dans mes méditations
Et m’illumines quand nous nous voyons
Amadou FALL
amadou.fall@sympatico.ca
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