Soupire
de plume
Dans le souffle gelée de la nuit
Je marche, les rues sont vides,
Sous les épines d'un arbre
Le coeur de plume faiblement luit,
La page est rendue livide,
Un court instant, elle se cabre...
La muse, l'encre, la gardienne, semblent
M'avoir abandonné... mais une image
Malgré elle se fait graver...
La plume soupire, même tremble,
Elle avait perdue de vue le rivage
Où les mots s'écument pour s'abandonner...
Comme des notes à la baguette d'un maestro,
Elle retrouve ses sens, retrouve le chemin
De l'encrier à la page... J'avais oublié
Que muse comme une trame dans le métro
Fait des soubresauts avant d'arriver en fin,
A nouveau mon coeur s'y inspire, elle l'a délié...
© Pascal Lamachère
p.h.l.31@hotmail.fr
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