© 2000 Bruce DeBoer
Comptine
des dragons
Le bébé dragon
N’a pas encore choisi,
A lui toute la passion
Du vol, découvertes de la vie…
Le dragon commun
Prend tous les chemins,
A l’aube quitte communauté,
Il fait feu selon le danger.
Le dragon d’airain,
Cours à sa fin,
Car sans son lutin,
Perd son chemin.
Le dragon vert,
Tel le pivert,
Creuse sa tanière,
Et passe l’hiver.
Le dragon rouge
Arrive pour léchouilles,
Salivant tout ce qui bouge,
Par dizaine sont en vadrouille
Le dragon d’os,
Est le plus féroce,
Quant il bombe le torse,
On peut craindre l’entorse.
Le dragon d’été,
Tout le monde le hait,
Car on ne lui pardonne,
D’amener l’automne.
Le dragon d’hiver
Ne serait que chimère
Amenant pour nous plaire
Le printemps et ses verts
Le dragon vert
Sort alors, dure comme le fer
Affûte bien ses serres,
Déchiquette les chaires
Le dragon d’acier,
Ne craint une épée,
Car aucun poignet,
Ne peut le blesser.
Le dragon blanc
Des dieux est descendant,
Il laisse passer le temps
Par la sagesse de son sang
Le dragon barde,
Créé des charades
Pour cacher le trésor,
Au crépuscule il rejoint le fort.
Le dragon noir
Est prompt à la bagarre,
Caché quelque part,
Il calcine le soir.
Le dragon d’or,
Jamais ne dort,
Car tel un mentor,
Veille son trésor.
Le dragon d'ambre
Jamais ne se cambre,
Il est toujours loyal,
Traite l'ennemi en égal.
Le dragon d’émeraude,
Le soir en maraude,
Mais quant revient l’aube,
Devient fantôme
Le seigneur Stormbringer
D’émeraude le dernier,
Pour partage, n’a pas eu peur
Vers ses frère de s’envoler
Et maître Thorgal,
N’a maintenant d’autre régal,
Que d’avoir à sa table,
Un seigneur dragonal.
© Stormbringer et Thorgal dans le cadre de http://www.daifen.com
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