Souvenir, souvenir…



Je pose mon regard sur la pièce intérieure,
La source des cieux hors temps la remplie,
Des salines viennent s’y mélanger,
A l’ombre diaphane repousse la candeur.

Sur les murs se creuse jusqu’à la lie
Le cours cristallin, les « Si » étirés
Poursuivent l’Ariane à contre courant,
Percutent une vraie lumière parcheminée.

J’avance par pas, je découvre un espace,
Immobile, se déchire sur le champs
Le silence, grâce à la complainte étouffée
Du cœur, là où la poussière se tasse.

Tout rebondit sur les reflets, la muse,
« Qu’on ne peut pas être et avoir été »,
Me souffle, ils ignorent tout de la beauté,
Echafaudent des regrets et en usent.

La fenêtre s’ouvre sur ma nymphe lunaire,
Les pages se tournent, avec l’ère s’envolent,
Et moi de peur je suis le courant d’air,
Là où tout est en friche, aux verts je fais l’obole...

Je pose mon regard sur la pièce intérieure,
Elle est pleine de poussières devenues pierres,
Puis érodées; souvenirs se sont fait l'éther,
M'ouvrent là où des étoiles poussent sur Fleur...



© Pascal Lamachère
p.h.l.31@hotmail.fr

 

 

 

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