Essaies
de penser.
Lorsque vers la fin décembre viendra l’hiver
Avec sa pèlerine noire de tourments
Que le printemps adouci de primevères
Aura décoloré son teint apparemment
Que tes jolies mirettes tourneront de l’œil
Par des paupières closes affichant le deuil
Quand l’azur du ciel s’assombrira bleu nuit
Virant tes beaux rêves en cauchemar d’ennui.
Quand l’âpre poussière en grain de chapelet
Sablera à jamais le goût de ton palais
Tu n’auras plus ce rêve d’eau à la bouche
D’un délicieux baiser d’une fine mouche.
Abandonnant chaque jour tout ce qui t’es chair
Comme les Polovtsiennes de Borodine
Ce n’est qu’un cliquetis d’osselets en fond air
Qui rythmera des craquements en sourdines
Alors !
Accroches-toi encore un peu je t’en prie
Comme cette misère ornementale
S’apprêtant à te sourire dans un pot prit
A un cœur las, un peu trop sentimental…
© Pierre-Michel
raouxp@free.fr
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