Souvenir saisonnier



Dit te souviens tu, te souviens ti,
De ces soleils/pluies incessants, du vent frisson,
Des roses, papillons et abeilles pour l'occasion
Parés de leurs merveilles, quand le parvis
Est ensoleillé, y reviennent les hirondelles,
D'amour s'envolent colombes même sans ailes,
Les murmures de la terre sont pleins d'espoir,
De vert, les fleurs s'ouvrent, leurs fragrances
Offrent par vibration des corolles, sortent du noir
Les cieux émoustillés, nuages, parfois blanc, science
Du coeur entend l'univers graver sa symphonie.

Dit te souviens tu, te souviens ti,
Du temps du radieux, de l'après printemps,
Le temps de l'été qui déchausse, déshabille,
Où parfois, en voulant trop en faire, la fleur feu
Brûle la terre, la chaire, puis monte le sang
De Gaia qui tend à se rebeller, oscille
Les corps soumis à l'orage, coupe les cieux
Avec éclairs... puis reviennent douces nuits,
Les journées où nous pouvons soupirer,
Siroter, nous plonger, où lune et étoiles
Miroitent, chamade pousse au joviale,
Où l'ombre des arbres sont rêvés.

Dit te souviens tu, te souviens ti
De ce bout de vent, ce vent
Qui se balance et avec pieds grandit,
Qui tourbillonne et dépose
Les feuilles, par les branches chant
Transporte, amène à la rose,
Par terre, larmes des cieux pour nourrir
Robe... ce bout de vent qui raisonne
Avec les fruits de la saison, par automne,
De peur de s'y perdre, partir
Ont préféré les hirondelles, ailleurs
Retrouver l'calme, en harmonie d'leur coeur...
A l'aubade languissante, s'ouvrent et se ferment
Les fenêtres, les ramages se font bohème.

Dit te souviens tu, te souviens ti,
De ces morceaux gelés, glacés,
Sur les fils ondulant et sur les toits
Déposés... le vent petit à petit
A amené les étoiles du ciel givrées,
Parfois de - simples - perles d'émois
Fondues, autour des roses assoupies
Formant un voile nourricier, les recouvrant
Pour qu'elles s'ouvrent au printemps...
L'hiver s'est avancé en se gardant bien
De demander à la cohorte son avis,
Infligeant son sort... pour en faire fi,
Le coeur au chaud doit se couvrir les mains...

Dit te souviens tu, te souviens ti,
De ce que cela fait de voir les bourgeons
Germer de nouveau, d'humer les créations
Qui sortent de leur immobilité, la vie
Par écrins d'or inspirer la passion ?

Saisons filent, souvenirs des sens y font sursit...



© Pascal Lamachère
p.h.l.31@hotmail.fr

 

 

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