© 2000 Bruce DeBoer
Le
ballet
C'était dans la petite salle aux murs de verre
Dont l'architecture créait ce charme profond
Où les arcades accueillaient d'un air salutaire
Ce pour qui le théâtre était une perfection
Les danseuses répétaient avec élégance
Leurs gestes et expressions de grâce avec prudence;
L'ouverture du rideau était imminente
Les demoiselles coiffées, prêtes, si charmantes
La salle se remplissaient de voix fascinées
L'harmonie et le zèle fondaient l'atmosphère
Seul le rideau tenait le mystère éphémère
Qui à présent était source de curiosité
La lueur des lumières laissaient place au noir
Aux regards impatients, et le silence fut
Des paillettes resplendissaient: heure de gloire
Coeurs accrochés, c'est réveil suave du loir
Alors ouverture: la magie qui commence
Le voile féerique étincelant d'étoiles
Tout s'enchaîne et se transforme dans la cadence
C'est le repos des yeux, le calme d'un râle
C'était une gravure dans des âmes fascinées
Un spectacle des anges dans des corps humains
La vie céleste sur terre enfin épandée
Cette merveille qui file de l'or sans fin....
© MiNiPo
minibouybouy@msn.com
Envoyer cette page à un(e) ami(e)
Envoyer un
poème pour parution
Mettre le poème du jour sur votre site
Liste
des sites qui ont mis le service en place
Archive poèmes du jour
© 2000 Bruce DeBoer
00033964
textes des auteurs protégés
