Seulette
en ce chemin
Ah, je t'avais bien dit de ne pas me laisser
Seulette, en ce chemin qui va sous la feuillée
Où le vent se grisait de senteurs printanières.
Je me suis approchée émue, de la clairière.
Sur le tapis moussu parsemé de violettes,
L'Amour, agenouillé y faisait la cueillette.
Quand je fus près de lui, je vis briller ses yeux,
Il m’avait déjà prise en ses rets délicieux.
Il a tendu sa main, ô comme elle était douce!
Nous nous sommes assis tous les deux sur la mousse,
S'est plantée en mon coeur une flèche, soudain,
Et pourtant son carquois était posé bien loin
De la couche fleurie où il m'a étendue
Et où longtemps après, tu m'as retrouvée nue...
© Marcek 16 janvier 2003
marcek@wanadoo.fr
Envoyer cette page à un(e) ami(e)
Envoyer un
poème pour parution
Mettre le poème du jour sur votre site
Archive poèmes du jour
00033964
textes des auteurs protégés