Solitude


Parfum tendre de l’Amour,
Dans l’attente espéré d’un retour.
Goût amer pour un cœur en peine,
Dés lors que l’on vit tel un roi sans reine.

Amie intime du voyageur,
Tu l’accompagnes d’heure en heure.
Aimée des pauvres du cœur, des exclus, des bannis
Tu leur fais croire, rêveuse compagnie
En la quête impossible d’une nouvelle vie.

Seul dans mon cœur, seul dans la vie
Solitude, si cruelle ennemie.
Tu coules dans mes veines en poison maudit.

Forte et puissante, par ta seule présence,
Tu répètes encore : « Sens-tu cette absence ? »
Cruelle, dure et intense.

Et à la fin du jour, dans la nuit naissante
J’erre encore, mon corps s’écoeure.
Et à la fin de la nuit, prés de l’aurore vivante,
Je meurs d’amour, d’amour seul et de pleurs.



© Duncan
G. NIAY – Juillet 2004
gregory.niay@wanadoo.fr

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