Naissance
Sur l'arbre se penche un regard,
et l'arbre est seul.
Au pied se trouve un longue langue
Langue froide et stérile, du bronze.
Ce regard pleure et réfléchit comme arrêté par cette solitude.
Solitude froide et enivrante de l'unique
aux feuilles immobiles.
Alors le regard devient sculpteur
D'un mouvement tendre, il pose un cheval, et trois chiens, sur le bronze.
Il polit l'ensemble et d'un battement de paupières approuve
Ce choix divin, la création de la nature.
© THALIE
JUILLIARDJCN4C@AOL.COM
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