Écoute
Écoute le silence
Mon amie, ma soeur
De ces milliers de bruissements
De murmures cois
Ailes de vie qui reposent
En bière d’avenir
Pour l’infini solitude
Des moments perdus
Écoute, écoute
Mon amie, mon âme
Si tu veux entendre
Si tu veux percevoir
Ces sons lointains
Ces cris inaudibles
De l’absence merveilleuse
Qui fleure si bon
En foule bigarrée
En foule inconnue
Et qui te demande
De la rejoindre
Écoute je t’en conjure
Pour ne rien rater
De ce subtil moment
De cet indicible concert
Où tout mon entité
Joue son ultime symphonie
Grands violons du destin
Divins piano des naguère
Armada de notes qui coulent
Dans le néant de l’univers
Dans le vide insensible
Écoute, écoute
Entends-tu
Ne suis-je vraiment
Le seul à m’entendre
Mon amie, ma soeur, mon âme
© Fleurs du Mal
ecritsvains21@hotmail.com
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