Un être aimé


L’éternelle peur de vivre isolé
Qui sans amours, sans un jour d’été
Emporte l’espoir, et le fait s’envoler
Cherchant refuge chez un être aimé.

Seul avec mes pleurs
Je cri, je parle, je meurs
M’enlisant lentement, triste du temps passé
Rêvant de devenir un être aimé.

A l’ombre des anges légers
Je découvre des territoires inviolés.
J’y cours, j’y danse et je m’y perds,
Trompé par le vent d’un goût amer.
Les pétales de mon cœur, larmes salées
Coulent sur ma tombe vide de l’être aimé.

De vos yeux, par une langue au monde étrangère
Vous répandez les rayons rageurs
Du soleil de l’oubli dans mon cœur.
Cet amour que j’ai pour vous
Il aurait mieux valut le taire
Car vous me mettez avec en terre
Comme une étoile au fond d’un trou.
De cette vie, vide d’envie
Je n’en ressens que l’enfer
Nettoyé d’un vent de lumière.
Et j’y recherche au détour d’une allée
Des traces de votre Amour, mon être aimé.



© Duncan
gregory.niay@wanadoo.fr

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