L'espoir
emprisonné
Dans ma cellule, je suis.
Enfermé entouré de murs et de draps moisis.
Seul, entre ces quatre murs, propriété de chacun.
On m'ordonne de rester, on me dit tu ne vaux rien.
Dur à encaisser, dur à comprendre.
Toi, la lueur d'espoir qui se fait attendre.
Les murs sont noirs de honte et les barreaux rouillés.
dans cette pièce mal éclairée et remplie de saleté.
Je me recroqueville sur moi-même, l'espoir ne vient pas
de la lucarne du haut au plancher d'en bas.
Je me sens abandonné, à mon triste sort.
Loin, sont les souvenirs que l'on adore.
Triste est le jour ou je rentrai ici.
Conspué par les oiseaux, diminué par les cris.
Heureux est le jour ou je sortirai, porté par mes ailes.
Je m'envolerai là-haut décrochant au passage la très convoitée vie éternelle.
© Cotten Nicolas
nicolascotten2002@yahoo.fr
Envoyer cette page à un(e) ami(e)
Envoyer un
poème pour parution
Mettre le poème du jour sur votre site
Archive poèmes du jour
00033964
textes des auteurs protégés