La
tristesse
Je regarde.
Je vis.
J'observe.
Tristesse portée par de grandes misères.
Tristesse portée par de grands malheurs.
Tristesse qui n'a pas de coeur.
Je subsiste mais tu es toujours là.
Les larmes coulent, coulent
sur mon corps elles me désaltèrent.
La prière le soir pour me redonner confiance.
Tristesse va-t'en de mon âme et quitte ce navire que tu fais chavirer.
Je t'exorcise au plus profond de moi-même.
Tu n'as pas de corps.
Tu n'as pas de visage.
Tu agis sur moi comme une force invisible.
Je te répudie, douleur que je n'aime pas.
Vas trouver refuge ailleurs.
Quitte mon corps et ne revient pas.
Toi qui me fait mal, toi qui me rend hideux.
© Cotten Nicolas
nicolascotten2002@yahoo.fr
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