De la rosée au Crépuscule
Ce matin, j'ai pleuré pour
toi fleur éternelle
Ce matin, j'ai versé toutes ces larmes infinies
Ce matin, j'ai compris que tu ne serais jamais mienne
Ce matin, j'ai su que l'impossibilité bercerait ma peine
Ce midi, j'ai essayé d'encaisser ces coups
Ce midi, j'ai caressé presque du bout des doigts ce « nous »
Ce midi, envolées dans ces constellations si belles
Ce midi, j'ai donc compris que dans mon cœur tu seras toujours belle
Ce soir, il va falloir que j'envisage une autre
Ce soir, cette autre ne sera pas toi
Ce soir cette utopie escortera ce conte un peu fou
Car ce soir j'ai assimilé le fait qu'aucun homme ne rêve debout
© Anthony Vouille
Anthony.vouille@yahoo.fr
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© 2000 Bruce DeBoer
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